Histoire


Salernes, village du Haut Var, est réputé depuis le début du XIXe siècle pour sa production de carrelage rouge hexagonal appelé : « tomette ».

Vous constaterez encore les vestiges de nombreuses usines, repérables entre autre grâce à leurs cheminées caractéristiques des fours de cuisson de l’argile. Aujourd’hui encore, plusieurs artistes travaillent le carrelage et les poteries, dont certains de renommée internationale.

En mémoire de cette fastueuse période, Salernes accueille le musée Terra Rossa.

Originellement, le village était basé sur une économie agricole. On produisait de l’huile, du vin, des figues, du blé, des haricots, des melons et des pêches. On trouvait également des filatures de soie, des fabriques de chapeaux et de draps grossiers.

La Bastide

Souvent remanié, le bâtiment principal a entre autre fait fonction de couvent.
Durant cette période, les religieuses pratiquaient l’élevage, le maraîchage et la confection de chapeaux, en tressant des roseaux poussant au bord des cours d’eaux environnants.
Cette pratique, très répandue, a laissé son nom au quartier : « Le Capelier », qui signifie chapelier (celui qui fabrique des chapeaux). Mais l’origine est peut être plus complexe, car le nom Capelier provient peut être aussi du passé religieux du bâtiment.
En effet, « Capelan » en provençal signifie aussi « Curé, prêtre ».

Durant le XIXème et le XXème siècle, l’activité agricole a été dominante. La Bastide n’était alors plus destinée à l’habitation, mais accueillait une bergerie (pièce servant aujourd’hui de remise et de lingerie) et une écurie dans les deux chambres voûtées.
L’étage servait de stockage au foin.

En 1991, la propriété est acquise par un couple de Niçois, qui transforme peu à peu cette ferme en habitation.

Les plus anciennes photos retrouvées de la Bastide, avant sa rénovation.

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